MISE A JOUR DE 2017 :
Je précise que mon époux : Didier FLOCH, et moi-même, n'avons pas continué d'adhérer à l'UMP, ce parti politique ayant ensuite pris le nom de : "Les Républicains", dont nous ne sommes pas non plus adhérents sous cette nouvelle appellation.
Révélations d’après campagne d’une femme engagée …
Ou déjà sur la rampe de lancement pour les prochaines législatives ???
« JOSEPHINE DE L’ILE MAURICE »
Quand une star du X
se sent pousser des ailes de future Députée
Joséphine de l’Île Maurice (Francine FLOCH de son nom d’épouse), alors âgée 40 ans, titulaire de la double nationalité Mauricienne et Française, menait depuis 11 ans une carrière de chanteuse à succès et de sexy star dans son île natale, et de star du X dans son pays d’adoption qu’est la France, avec les premiers rôles dans presque 40 films tous commercialisés ou télévisés.
Installée depuis de nombreuses années déjà en Ardèche, parfaitement intégrée, l’artiste a décidé de s’engager en politique, et de tenter d’obtenir l’investiture de l’UMP dès 2006, dans l’espoir de représenter les couleurs de son parti comme candidate aux récentes élections législatives.
Le récit d’une aventure peu commune, qui prit sa source au confluent de l’Eyrieux et du Rhône ...
Lorsque j’ai su que pour des raisons de parité, les responsables départementaux de l’U.M.P. souhaitaient qu’une femme représente notre parti comme candidate aux élections législatives dans la première circonscription de l’Ardèche où je vis, j’ai longuement réfléchi à l’opportunité de solliciter une telle investiture.
Pour diverses raisons, notamment parce que je pense que la fonction de Député nécessite d’être à l’écoute de ses concitoyens, d’être à même de comprendre leurs problèmes, et aussi parce que je me sens proche de ces derniers, j’ai finalement décidé, avec le soutien de mon époux, de me lancer dans cette aventure nouvelle pour moi, et de faire officiellement parvenir ma candidature, tant à nos responsables départementaux, qu’à la Commission Nationale d’Investiture de l’UMP à Paris.
Ladite Commission m'a accusé réception de ma candidature en question.
Pour voir en grand la lettre qui m'a été adressée à ce sujet par Monsieur Alain MARLEIX (devenu ensuite Secrétaire d'Etat), cliquez sur l'image ci-dessous et si besoin, agrandissez la :
Dès que j’ai appris que je n’avais pas été choisi, j’ai immédiatement assuré ma concurrente Rachel COTTA qui a été désignée pour se lancer dans la difficile bataille des récentes élections législatives sous les couleurs de l’UMP, de mon soutien à son égard.
En effet, si nous avons donc été un temps concurrentes, nous n’étions pas des ennemies, loin de la, et je pense qu’on peut dire qu’aucune rivalité n’a jamais existé entre elle et moi qui toutes deux souhaitions défendre les idées que nous avions en commun, même si j’avais pour ma part, des projets très différents des siens pour l’Ardèche et pour mes concitoyens que j’aurais été fière de représenter à Paris.
D’autant plus fière :
- Que je suis issue de l’immigration, étant arrivée sur le territoire national français avec un passeport mauricien et rien d’autre que ma valise bleue (de la couleur de l’UMP !) dans laquelle j’avais apporté ma robe de mariée pour venir rejoindre mon fiancé que j’ai connu grâce à une petite annonce parue dans « Le Chasseur Français »;
- Et que la France réputée pour être une terre d’accueil, m’a offert la possibilité d’être aujourd’hui l’une de ses concitoyennes à part entière, d’y travailler, et d’avoir eu la chance d’y rencontrer le succès dans le cadre de ma carrière de chanteuse et de comédienne professionnelle.
Pendant toute la durée de la campagne électorale menée par Rachel COTTA qui a finalement reçu l’investiture de l’UMP pour être sa candidate officielle à la députation, je n’ai pas souhaité que ma candidature à l’investiture lors de laquelle je fut sa principale concurrente soit médiatisée, ni fait en sorte de m’exprimer publiquement à ce sujet.
Tout ceci appartenant désormais au domaine du passé, j’estime pouvoir maintenant dévoiler mon engagement sans que cela ne vienne perturber qui que ce soit, ni déranger la réflexion des militants ni des électeurs qui ont pu faire sereinement un choix que je respecte lors des récentes élections.
A la question de savoir ce qu’elle regrette le plus aujourd’hui, voici la réponse de l’artiste qui réside à Beauchastel, dans le canton de La Voulte :
Je ne regrette que deux choses :
- Pour l’UMP, que Rachel COTTA n’ai pas réussi à être élue Député;
- De n’avoir pour ma part, jamais été invitée à défendre mon propre projet devant l’ensemble des militants de la première circonscription de l’Ardèche, avant la proclamation de l'investiture de telle ou telle personne.
Je pense qu’il eu été bon que ces derniers puissent écouter chacune des candidates à l’investiture de notre parti, et qu’ils puissent d’après les arguments développés par chacune d’entre nous, émettre au moins une préférence que nos instances départementales auraient pu soumettre ensuite pour validation à la Commission Nationale d’Investiture à Paris.
Hélas, il semble que ce soit seulement la préférence exprimée à huis clos par nos responsables départementaux qui fut soumise à la décision de nos instances nationales, avant d’être ensuite directement annoncée aux militants concernés lors d’une réunion qui s’est tenue le 7 Novembre 2006 à Cruas, lors de laquelle il leur a été demandé de l’approuver; ce qu’ils ont fait pour la plupart sans avoir préalablement su qu’il y avait eu d’autres candidates que Rachel COTTA. Une majorité d’entre eux ne l’a appris que lorsque je me suis levée pour prendre la parole, les en informer, et féliciter ma concurrente comme il se devait.
A la question de savoir si elle pense que le métier de star du X de renommée nationale qu’elle exerce a pu faire que certains décideurs de l’UMP aient pu préférer écarter sa candidature, voir la faire passer sous silence, voici sa réponse :
Je ne peux pas savoir ce qui a pu traverser l’esprit de telle ou telle personne.
Ceci dit, nous ne sommes plus aux siècles passés, et nul n’est plus choqué par le métier que j’exerce, qui est connu de millions de gens, de mon entourage en passant par mon public.
Je suis respectée pour autant.
Je suis une comédienne comme une autre, même si les films réservés aux adultes dont je suis la vedette peuvent contribuer à rendre mon image plus sulfureuse dans l’esprit de certains, qui ne parviennent pas à faire la différence entre ma vie à l’écran ou dans les médias, et ma vie personnelle.
Je suis simplement une femme comme une autre, et aujourd’hui, une Ardéchoise comme tant d’autres. Je n’ai pas honte de faire un métier qui me passionne, et du nord au sud de notre département, de l’embouchure de l’Eyrieux jusqu’aux plateaux des Bouttières, je me sent chez moi !!!
Et à la question de savoir si elle pensait avoir plus de chance que Rachel COTTA de battre ses différents adversaires, voici de nouveau sa réponse sans équivoque :
Je ne porterai aucune critique sur les chances ni sur les capacités de Rachel COTTA qui a été officiellement chargée de défendre les couleurs de l’UMP dans la première circonscription de l’Ardèche. Elle a fait ce qu’elle a pu, et je la félicite.
Toutefois, je pense qu’en raison de mon vécu de l’exercice du métier public qui est le mien, et de mon expérience des médias avec lesquels j’ai l’habitude de collaborer depuis tant d’années pour assurer la promotion de mon travail, que ce soit à l’île Maurice ou en France, j’aurais sans doute pu développer ou mettre en oeuvre des techniques de communication que probablement je maîtrise mieux qu’elle pour défendre mes projets pour l’Ardèche.
En particulier avec l’aide de mon époux qui fût animateur pour d’importantes stations de radio, qui connaît bien les techniques de communication, et qui dans l’ombre, a largement contribué à ma notoriété.
D’autre part, je pense que mes origines étrangères m’auraient sans doute facilité dans l’approche d’une certaine catégorie de Français ayant eux aussi des origines lointaines, dont j’aurais sans doute été plus à même d’être à l’écoute des problèmes pour les avoir partagé et mettre en valeur la nécessité de leur intégration, en réfléchissant avec eux sur les conditions nécessaires à celle-ci.
De même, j’exerce mon métier d’artiste du spectacle en ayant le statut de salariée, et pendant mes nombreuses périodes sans emploi dont j’ai la simplicité et l’humilité de parler sans tabou malgré ma notoriété importante, je suis inscrite comme demandeuse d’emploi auprès de l’ANPE sans toutefois être indemnisée par l’ASSEDIC suivant le régime des intermittents du spectacle dont je connais bien le fonctionnement, puisque je ne parviens pas à justifier d’un nombre de cachets ou d’heures de travail suffisants pour en bénéficier. Comme quoi, contrairement à la pensée populaire, il ne suffit pas d’être célèbre ou d’être parfois invitée à la télévision pour être riche.
Les questions du chômage et de la précarité qui affectent comme moi, de nombreux Ardéchois dans une région où l’emploi se fait rare, ne me sont pas étrangères. J’aurais donc pu comprendre d’autant mieux les doléances ou les appels au secours de mes concitoyens sur ces sujets, pour tenter d’y apporter avec eux des solutions. On peut être une artiste du spectacle et être de droite, comme on peut être de droite et désirer faire du social. Tout cela n’a rien d’incompatible de nos jours.
Enfin, sur plein d’autres sujets qui les concernent sur un plan local, comme par exemple la chasse que je pratique et qui est une tradition en milieu rural, sur l’écologie, etc., j’aurai pu la aussi, représenter une majorité de personnes.
Mais l’heure n’est plus à faire des projets de campagne électorale, et je n’entrerai donc pas dans les détails de ce que j’envisageais pour notre département.
A la question finale de savoir si elle envisage de mener une carrière dans la politique après la chanson et le X …
Ma carrière d’artiste n’est pas terminée ! D’autre part mon engagement dans la politique ne date pas d’hier. Mon métier m’a beaucoup favorisé pour avoir de nombreux contacts dans ce milieu, y compris sur le plan national. J’aurais pu solliciter leur aide si j’avais absolument voulu faire imposer le choix de ma candidature. Mais mon but n’était pas de créer des divisions au sein de l’UMP en Ardèche avant les élections, car je n’ai jamais cru que mon avenir se limite seulement à ma possible investiture à cette occasion. J’en parle donc sans amertume en observant simplement la manière dont le destin s’est accompli cette fois-ci …
Le Dauphiné Libéré du Samedi 11 Août 2007 est d'ailleurs revenu dans sa page régionale, sur ma candidature à l'investiture.
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